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Mardi (19/08/08)
Je me gâte
--> ouh là là
Maintenant, en plus d'avoir un tiroir à citations, j'ai un tiroir à...

...regardez autour de vous!

(j'vais avoir des caries...)


Croqué par Petit ange, à 18:55 dans le sac de petites boules rouges.
le reste? (ce qui reste + 2 les vôtres)
Dimanche (10/08/08)
Je n'ai rien à me faire pardonner
--> fuck les majuscules
Je ne m'agenouille devant personne.

Je ne baisse la tête devant personne.

Lorsque j'ai quelque chose à me faire pardonner, c'est auprès de quelqu'un, et pas auprès d'un stupide dieu en majuscules.

Je ne donne pas de l'argent contre mon gré dans un panier à longue tige.

Je ne prie pas. D'ailleurs, je ne sais même pas quoi dire.

Je ne me lève pas parce qu'un vieux schnock en robe blanche me le dit.

Je ne bouffe pas de cochonneries qui viennent d'on-ne-sait-où parce que ceci est ma chair.

...

Je me fous de la religion. Ça sent le renfermé.
Point à la ligne.


 
Croqué par Petit ange, à 02:45 dans le sac de petites boules rouges.
le reste? (ce qui reste + 5 les vôtres)
Dimanche (06/04/08)
Je suis toute petite dans mes souliers
--> essayer de classer mes émotions, c'est comme regarder les étoiles
Je parle comme une poule pas de tête (ou, devrais-je dire, une tête pas de poule). Je parle vite et fort, je dis tout ce qui me passe par la tête, tellement que je m'étourdis moi-même. Je saute et danse, je ris tout le temps, je pars dans tous les sens. C'est comme un tour de montagnes russes. Je peux être rude et bête sans m'en rendre compte, je manque totalement de tact.

Je dis n'importe quoi, tellement que ça en devient lassant.

Je dis des niaiseries, je fais des conneries, je déteste tourner ma langue dans ma bouche avant de parler. J'ai des émotions fortes pour un rien, je monte sur mes grands chevaux à la première occasion qui se présente. Je déteste quand les gens que j'aime me regardent croche ou ont honte de moi. Je suis jalouse et je stresse pour un rien.

Je ne dis pas ce qui est vraiment important, j'ai creusé un sillon autour du pot.

Je m'imagine en héroïne de roman, je suis une romantique finie au fond. Je m'invente toujours des petites histoires quand ma vie devient trop linéaire, chaque personne que je croise pourrait être mon chauffeur de bibliobus. J'aime les comédies romantiques où le gars court après la fille au dernier moment. Souvent, je panique quand je me dis que tout ça, ce ne sont que des histoires.

Des fois, quand je me retrouve seule, le soir, je me dis que je ne suis pas faite pour apprendre à connaître les autres. Que je ne suis pas douée en relations interpersonnelles. Que je suis un trop plein de moi.

Il y a des personnes sur cette Terre que je ne veux absolument pas qu'elles sortent de ma vie. Des fois, j'aimerais avoir le courage de leur demander si c'est la même chose pour elles. Malgré tout.

Croqué par Petit ange, à 02:31 dans le sac de petites boules rouges.
le reste? (ce qui reste + 3 les vôtres)
Mardi (04/03/08)
« Comme tu le vois, on peut pas vraiment dire que quelque chose a changé, mais je reviens debout, c’est déjà beaucoup »
--> pour me faire croire qu'on voulait me guérir

Je t'écris ces quelques lignes

Croqué par Petit ange, à 00:34 dans le sac de petites boules rouges.
le reste? (ce qui reste + 6 les vôtres)
Jeudi (29/03/07)
Mesdames, on va s'parler dans l'blanc des yeux
--> À vos garde-robes, prêtes...

…partez!
Croqué par Petit ange, à 21:36 dans le sac de petites boules rouges.
le reste? (ce qui reste + 0 les vôtres)
Samedi (02/12/06)
« Ne regarde pas en arrière... »
--> ...je vais essayer...

J’en ai assez.

Je ne suis pas un ange. Je ne veux plus me cacher derrière un surnom pour écrire. En fait, je n’écrirai plus. Je dois tourner la page. Je reviendrai peut-être, lorsque j’aurai apprivoisé mes souvenirs, lorsque j’aurai pansé mes plaies encore douloureuses, mais pour l’instant, je dois vous quitter.

Je plonge dans le passé, dans les bras des fantômes de la salle jaune, d’un certain septième étage, d’un éclat sur mon bras, je replonge dans les souvenirs de son odeur, de ses paroles, de ses baisers.

Je dois le revivre pour mieux l’oublier.

Je dois l’affronter pour aller de l’avant.

Je ne garderai en tête que deux chansons, et je ne me permettrai de faiblir qu’en les écoutant. Je refuse d’oublier leur signification.

Ne vous méprennez pas, je ne veux pas effacer l’histoire, je veux simplement vivre en paix avec elle. Et pour ce faire, je dois l’accepter.

Et que dans le courant d'un grand fou rire...

Un jour j'oublierai de penser que je l'ai voulu si fort, tellement fort que ça fait encore mal.

I believe the saying the cure for pain was love...

Je t'embrasse, sur le front et sur la joue, un jour, bientôt je l'espère, sans cette larme au coin des yeux.


Au revoir, et à bientôt...

Croqué par Marie-Ève, à 17:05 dans le sac de petites boules rouges.
le reste? (ce qui reste + 4 les vôtres)